C’est vers 600 avant JC que des immigrants grecs plantent des vignes dans la région de Marseille. Puis les romains continuent à développer la viticulture durant leur occupation de la Gaule. On pense que c’est en Vallée du Rhône que les premiers vins de qualité sont produits pour la première fois en France. Lors de fouilles archéologiques, on y a retrouvé des amphores romaines datant de l’époque de l’empereur Auguste. C’est vers le IIIème siècle après JC que la vigne s’étend dans la région de Bordeaux et de la Bourgogne. Au Moyen-Age, les monastères possédaient leurs propres vignobles et le vin devint le premier produit d’exportation de France. C’est aussi vers cette époque que les anglais découvrent le Claret de Bordeaux, car la région était gouvernée par le royaume anglais, ce qui facilita grandement l’expansion du commerce de vin de Bordeaux vers la Grande-Bretagne. Pour des raisons historiques aussi, les vins de Bourgogne sont plutôt exportés vers la Belgique et les Pays-Bas, car la Flandre et les Pays-Bas possédaient le duché de Bourgogne.

La révolution française de 1789 voit arriver des changements dans le vignoble français. De nombreux Châteaux bordelais appartenant à l’aristocratie sont expropriés, puis revendus. Grâce à l’amélioration progressive des moyens de transport, les vins français s’exportent de mieux en mieux au fil du XVIIIème et du XIXème siècle. La fin du XIXème siècle coïncide avec l’arrivée de maladies dévastatrice pour les vignes, tels oïdium ou phylloxera. Au XXème siècle, le système des appellations contrôlées (ou AOC) est créé, afin d’assurer un meilleur outil de suivi qualitatif des vins produits dans les diverses régions. Aussi, contrairement aux vins du nouveau monde, les vins de France sont certainement ceux qui sont sujets à la réglementation la plus stricte au monde, que ce soit au niveau des rendements dans la vigne, de la date de vendanges ou des cépages autorisés.