

Après la guerre de 30 ans et de nombreux autres fléaux qui dévastent les plantations, c’est seulement au milieu du 20ème siècle que la vigne alsacienne va se reconstituer. Les viticulteurs de la région s’intéressent alors à la notion d’Appellation d’Origine Contrôlée. Dès 1945, une exigence de qualité va apparaître avec la limitation de l’aire de production et des règles strictes de production.
L’appellation Alsace est décidée en 1962 (la dernière parmi les grandes régions viticoles françaises), suivie de l’AOC Alsace Grand Cru en 1975 et de l’AOC Crémant d’Alsace en 1976.
Les autres vignobles français préfèrent désigner leurs vins grâce au terroir, tandis que les vins d’appellation Alsace sont définis par leur cépage. 7 cépages y sont trouvés : Pinot Blanc, Pinot gris, Sylvaner, Muscat, Gewurztraminer, Riesling et enfin Pinot Noir. L’étiquette où figure habituellement l’indication AOC Alsace désigne aussi le nom du cépage.
Les vins de l’appellation Alsace sont toujours embouteillés dans la flûte d’Alsace, particulièrement typique et reconnaissable entre toutes. Cette étape doit se faire obligatoirement dans la région de production.
Servis frais, mais non glacés, ils accompagne à merveille tout aussi bien l’apéritif (Crément d’Alsace), que les volailles (Riesling d’Alsace) ou la viande rouge (Pinot Noir) ou encore le foie gras (Pinot Gris d’Alsace) et enfin les fromages tels que le chèvre (Riesling) ou le camembert (Crémant d’Alsace).